Blade Runner 2049: des éloges pour un film terne
Jo-Annie Lagacé
La semaine dernière je tergiversais. Ma grosse doudou d'un bord, Blade Runner 2049 de l'autre; le choix s'annonçait difficile. Puis, on m'a donné un argument choc (je salue ici Louis-Martin): quand on fait une chronique cinéma, on arrive parfois devant des incontournables...Blade Runner 2049, de par son historique, sa couverture médiatique, son engouement, en fait partie.
Revisiter un classique, au cinéma, est souvent un pari risqué pour un cinéaste. Y laisser sa marque sans dénaturer l’original, l’amener à un autre niveau sans heurter les passionnés et les inconditionnels d’une œuvre est un défi de taille que le réalisateur québécois Denis Villeneuve semble avoir relevé avec le film Blade Runner 2049, près de 35 ans après la sortie du film culte de Ridley Scott.
On est en 2049. La population de la Terre est peuplée d’humanoïdes issus de bio-ingénierie, créés pour obéir aux ordres et effectuer des travaux délaissés par les êtres humains. Parmi ces êtres artificiels, il y a l’agent K qui fait partie de l’élite du Département de la Police de Los Angeles. Son titre : Blade Runner.
Pour lire la suite de la chronique, c'est ici
Petit bonus pour les liseurs de mon blogue: lors de la projection, mon désenchantement était, évidemment très grand. Mais j'ai l'excuse de détester la science-fiction. Par-contre, mon homme, que nous surnommerons Monsieur G pour les besoins de la cause, lui, en a profité pour se piquer un petit somme. Y'a rien de mieux que payer 10$ pour un sommeil réparateur!
7 commentaires
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Merci pour votre commentaire constructif.
De sous entendre que les gens qui n'apprécient pas les mêmes films que nous soit d'une quotient intellectuel inférieur est à mon sens un commentaire tout aussi stupide que méprisant. Et fait dans l'anonymat démontre une absence de courage élémentaire.
Preuve que dans la diversité des opinions nous pouvons avoir une meilleure compréhension d'une œuvre cinématographique dans toute sa complexité.
Effectivement, lorsque mes impressions me guident à contre courant des critiques que je lis sur d91Pornutres médias, je me questionne toujours comment cela sera perçu. Ce serait plus simple de me fondre dans la mêlée, ou tout simplement mentir, plutôt que de m91Pornttirer les foudres d’un dieu qui juge mon quotient intellectuel par mon appréciation d’un film.
Par-contre, qu’est-ce que le but d’une chronique cinéma, si cela ne sert pas à donner son avis sur une œuvre? Je ne prétends pas avoir le monopole de l’opinion, les gens ont le droit d’être en désaccord avec ce que j’écris. Et, ce qui est merveilleux avec ce blogue, c’est que les gens peuvent débattre, ce que je les invite à faire. Poliment.
Ca demande parfois de s'affranchir du marketing, des conventions, des critiques d'intérêt et des opinions subjective pour en revenir à une réflexion plus personnelle, intimiste et sincère.
On peut remettre en doute des préjugés, des commentaires stupides, des faussetés .... mais jamais l'expression d'une appréciation personnelle authentique, réfléchi et assumé. Même si elle est diamétralement opposé à la notre.
Juste mon avis.