Marie-Christine Martel partage son parcours entrepreneurial
L’entrepreneure et auteure Marie-Christine Martel, cofondatrice de la chaine de restauration ThaïZone, était l’invitée du diner-conférence du , le jeudi 19 novembre. Ses nombreuses expériences entrepreneuriales et de voyage l’ont menée à partager l’importance de trouver son équilibre et sa passion dans la vie.
Marie-Christine Martel vient d’une famille modeste, sa mère était serveuse et son père, technicien pour Coca-Cola. Personne n’était entrepreneur dans son entourage. Après une année passée au Cégep, elle a eu l’impression de tourner en rond. Souhaitant sortir de sa zone de confort, elle a pris la route vers la Floride pour y apprendre l’anglais pendant six mois.
«J’avais trois buts : apprendre l’anglais, ramasser des sous pour partir une entreprise et devenir millionnaire avant l’âge de 30 ans […] La vie, c’est aussi une façon d’apprendre, je suis une ‘’self-made’’ entrepreneure, j’ai appris grâce à des mentors, des livres et des gens sur ma route qui m’ont inspirée», a-t-elle raconté.
La femme d'affaires a ensuite pris la direction de l’Australie, puis des États-Unis. Elle a travaillé quelques années sur des bateaux de multimilliardaires afin de continuer à voyager tout en accumulant des sous. «J’ai été amenée à faire un choix, soit travailler toute ma vie pour un salaire ou monter ma propre entreprise et faire en sorte que l’argent va travailler pour moi», résume Marie-Christine Martel.
En revenant au Québec avec 100 000 $ US dans les poches, elle a démarré ThaïZone à la pyramide de Sainte-Foy, à Québec, après un refus de MTY Food Group de lui confier une bannière de Thaï Express. En trois mois, le menu, le concept, l’image et les recettes ont été élaborées. Le 7 octobre 2007, le restaurant a ouvert ses portes. Le succès a été fulgurant. Après avoir ouvert 25 restaurants, la franchise ThaïZone a été achetée par MTY pour 25,5 M$ en 2013. Elle est restée à l’emploi de MTY pendant 2 ans, même après avoir accouché.
«J’ai vécu un gros postpartum et une dépression. Il a fallu que je réapprenne à vivre, que je trouve qui j’étais, ce que je voulais. Les choses se sont placées et l’immobilier est venu à moi naturellement. J’avais perdu la flamme, la passion. Après cette période sombre, je suis maintenant une femme heureuse, j’ai ma bannière en immobilier et je vise 10 M$ en actifs d’ici les prochaines années. J’ai rétabli l’équilibre dans ma vie», a-t-elle conclu.
La prochaine activité du Centre des dirigeants d’entreprise de la région de Rivière-du-Loup aura lieu le 3 décembre prochain à l’Hôtel Lévesque. Il s’agira d’une activité de Noël animée par Mario Landry et la chef Létécia Bossé.
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