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Judicieusement à l’affiche dans nos salles lors de la semaine de relâche, «Katak, le brave béluga» est la sortie cinématographique par excellence. Film d’animation québécois de 80 minutes, il rend hommage à notre majestueux fleuve St-Laurent, à sa faune et sa flore, et il saura émerveiller petits et grands.

Ce long-métrage orchestré par les Productions 10e Ave raconte le récit d’un petit être marginal. Seul béluga gris de son âge, souffrant d’un retard de croissance, Katak est victime de railleries et de discrimination. Afin de prouver à tous (et surtout à lui-même)  qu’il est mature, fort et courageux, il part en quête pour retrouver son grand-père, le véritable et unique amour de sa grand-mère. Du sang de ce béluga intrépide coule dans ses veines, alors rien ne pourra l’arrêter! Entre Tadoussac et l’Arctique, notre héros se fera des amis qui l’aideront dans sa recherche et prouveront sa grande bravoure. 

La qualité de l’animation n’équivaut certes pas à celle du dernier film d’animation que j’ai pu voir, «Chat Potté 2», mais le budget n’est pas comparable. Il faut aussi souligner que la grande majorité de l’action se passe sous l’eau, ce qui représente un défi de taille. Le visuel est quand même superbe, les couleurs et les paysages sont magnifiques, les personnages sont attachants. De plus, nous avons la chance d’entendre nos voix québécoises comme celle de Ginette Reno qui interprète la grand-mère de Katak, une femme de coeur. Alexandre Bacon a l’honneur de prêter sa voix au petit béluga gris, et nous reconnaissons également Ludivine Reding, Benoît Brière, Guylaine Tremblay pour ne nommer que ceux-ci. 

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