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Le film « Exorciste » de 1973 est l’un des film de possession les plus connus. Que ce soit pour le film en lui même, d’un nouveau genre à l’époque, ou tout ce qui a gravi autour du tournage (blessures sérieuses et même quelques mystérieux décès), tout le monde a sa propre version. Il peut être difficile de faire un second acte d’un film culte, surtout 50 ans plus tard. Les attentes sont grandes, et les cinéphiles, critiques. Et pourtant, c’est réussi!

Angela (Lidya Jewett), une jeune adolescente, vit seule avec son père Victor (Leslie Odom Jr.). Elle n’a malheureusement jamais connu sa mère, décédée tragiquement lors de sa naissance. Son père, devenu surprotecteur, contrôle scrupuleusement ses allées et venues. Il l’autorise enfin, pour une fois, à aller étudier chez son amie Katherine (Olivia O’Neil). Bien heureuses de cette permission, elles profitent de cette rare occasion pour  s’aventurer dans la forêt. Toutes deux disparaissent durant trois longues journées. Fort heureusement, elles sont retrouvées saines et sauves, en souffrant par contre d’une étrange amnésie. Angela est persuadée d’être partie depuis quelques heures seulement. Rapidement, on s’aperçoit que quelque chose cloche chez elles. Les jeunes filles ont un comportement violent et destructeur qui ne s’explique pas. Leur peau est marquée de coupures, elles s’arrachent les ongles et s’expriment avec la voix du diable… Victor doit faire face à l’inavouable: sa fille et son amie sont possédées. Il devra demander de l’aide auprès de Chris MacNeil (Ellen Burstyn), qui a une certaine expérience en la matière, puisque sa fille Regan a déjà été possédée (clin d’oeil à L’exorciste de 1973). S’ensuit le classique rituel qu’est l’exorcisme en lui-même, une série de cris, de paroles démoniaques, de prières et de torsions que le corps humain ne peut pas faire en temps normal.

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